Résumé :Engagé depuis de nombreuses années dans une dénonciation des failles de nos sociétés néolibérales qui ont mené à ce qu’il appelle une mise « sous curatelle technico-financière » des peuples, Roland Gori, dans son dernier ouvrage, insiste plus particulièrement sur le vide spirituel et culturel qu’engendrent de telles sociétés, et sur le risque de le voir comblé par les doctrines terroristes. Une nouvelle révolution symbolique qui passerait par une réhabilitation sociale et sacrée de l’art pourrait-elle les contrer ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 030358 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques) : Exclu du prêt
Résumé :Après avoir analysé, dans La Fin des sociétés (2013), le déclin des sociétés industrielles et le délitement de leurs piliers, Alain Touraine élabore dans cet ouvrage une nouvelle pensée sociale capable d'appréhender le monde qui leur succède. Les promesses de la globalisation et du développement des technologies de l'information sont aussi vastes que sont grands les obstacles à leur réalisation. Alors que nous prenons de plus en plus conscience du droit inaliénable au respect de la dignité humaine, nous nous heurtons dans nos pays à la puissance d'un capitalisme financier déconnecté de l'économie productive et, ailleurs dans le monde, à des régimes tyranniques ou totalitaires qui menacent de dominer la sphère de la subjectivité autant que celle des ressources matérielles.
Si notre capacité de nous transformer nous-mêmes et d'agir sur notre environnement n'a jamais été aussi forte, le potentiel de destruction de l'humanité apparaît simultanément inégalé. Face à ces enjeux décisifs auxquels l'indignation ne peut à elle seule répondre, Alain Touraine en appelle à la mobilisation de nouveaux acteurs susceptibles de remplacer les mouvements sociaux dont les conflits structuraient les sociétés industrielles.
A la fois éthiques et démocratiques, ils doivent se faire les défenseurs des droits fondamentaux du sujet humain pour combattre des formes de pouvoir dont l'emprise se révèle de plus en plus totale Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 029274 : Centre de Ressources Documentaires (fonds pédagogique) - Cote = I1.TOU
Résumé :Si la liberté ne se prouve pas, elle s’éprouve, en particulier lorsque nous en ressentons les limites, dont il existe au moins deux sortes : les unes intérieures, les autres extérieures. Ainsi, les nouvelles sciences de l’esprit mettent en doute notre libre arbitre. Mais il nous est impossible de renoncer à cette idée. Ainsi, l’univers du droit vient sans cesse nous rappeler que notre liberté finit là où commence celle d’autrui. Pourtant, c’est aussi lui qui nous offre la possibilité même d’en jouir. Les libertés de penser, de s’exprimer, de disposer de son corps et de ses biens, d’aller et venir sont des droits fondamentaux affirmés par les sociétés démocratiques. Mais leurs limites concrètes sont à chaque fois le résultat d’un compromis qui ne fait pas le bonheur de tous. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028864 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Pour dévoiler les lois cachées de l'innovation il faut savoir briser les mythes, aller au-delà des idées reçues, et prendre du recul face aux slogans de notre temps. Ce dossier questionne les fausses évidenes : l'inovation est-elle la clé du succès. L'ionnovation condamne-t-elle impitoyablement l'ancier au profit du nouveau ? Les innovations sont-elles révolutionnaires ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028538 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Après avoir publié de nombreux ouvrages - en équipe ou séparément - au sujet de l'apprendre à penser, en général, et la démarche de problématisation, en particulier, les auteurs du présent ouvrage ont constaté deux impasses didactiques : d'abord, de ce qu'il est convenu d'appeler les "Questions socialement vives" qui traitent des grands problèmes de société relayés par les médias : elles se sont enfermées dans le champ de l'éthique et se contentent d'inciter les élèves à mener des débats idéologiques argumentés. Ensuite, de l'enseignement des disciplines scientifiques (biologie, physique, mathématiques). Dans le premier cas, l'impasse vient de ce que les préoccupations sociales restent des "questions" sans réponses, car elles ne sont pas construites en problèmes à partir de données objectives ; aussi ne sont-elles pas susceptibles d'être résolues. Dans le second cas, les disciplines scientifiques proposent aux élèves des problèmes "artificiels", sans connexion avec la réalité sociale et scientifique ; les énoncés contiennent toutes les données nécessaires à leur résolution.
Les premières sont trop ouvertes, les secondes trop fermées. Les premières permettent des débats sans fin et sans solution sur des enjeux réels, les secondes appellent à des calculs précis et à des solutions sans enjeux. Progressivement, les auteurs sont arrivés à penser que l'introduction des "problèmes complexes flous" dans le champ de l'éducation permettrait à la fois de structurer et de problématiser les "Questions socialement vives", et d'ouvrir les matières scientifiques vers des problèmes autres que conventionnels.
Entre ces deux extrêmes se situe la pédagogie de l'art non figuratif qui pourrait servir de situation prototypique. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028292 : Centre de Ressources Documentaires (fonds pédagogique) - Cote = C1.FAB
Résumé :Le dernier ouvrage de Bernard Lahire, Dans les plis singuliers du social. Individus, institutions, socialisations, remet en question certaines assertions contemporaines de la sociologie et relance la réflexion sur la place du social en chaque individu comme nous le soulignions lors de sa recension dans notre numéro de mai dernier. Pour en poursuivre l’analyse, ce débat avec Claude Tapia s’articule autour d’une question : « Une sociologie de la fabrication sociale des individus et de leurs logiques d’action est-elle possible ? » et examine l’hypothèse d’un rapprochement possible entre sociologie, sciences cognitives ou neurosciences. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 027461 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Face à la crise que nous traversons, il nous faut prendre de la distance, replacer ce moment dans le cadre plus large des grandes mutations que nous avons déjà connues, apercevoir le cycle qui s'achève et le nouvel ordre qui s'ouvre. Dans cette période critique, où les défis sont cruciaux et le pire - possible, gardons à l'esprit cette certitude : l'improbable peut toujours survenir. Même lorsque tout concourt à la catastrophe, la complexité du réel peut donner naissance à des situations inattendues. Tenons-nous prêts à accueillir l'improbable, demeurons attentifs à l'usage positif de cette crise, voyons là une chance d'un nouveau rapport au pouvoir démocratique, à la richesse monétaire et, pour finir, au sens. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 027448 : Centre de Ressources Documentaires (fonds pédagogique) - Cote = I1.MOR
Résumé :Cet article illustre les processus de développement de l’expérience personnelle fondés sur l’interaction entre les éléments naturels, personnels et sociaux du monde vécu. Il montre la façon dont l’expérience est à la fois proactive et réactive et comment l’affirmation de l’identité personnelle résulte de l’interaction permanente des individus avec les éléments du monde vécu. Il établit un rapport entre l’apprentissage humain et ces processus. (expérience proactive, expérience réactive) Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 027355 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques) : En prêt
Résumé :La double révolution numérique et écologique a ouvert de nouvelles pistes, des plus mutantes aux plus militantes. Beaux-Arts a interrogé quelques architectes français. Panorama de projets extrêmement hich-tech. Et si la crise était l'opportunité de rompre à la fois avec la surenchère et la précarité ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 026489 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Un monde craque. Un autre monde accouche. Tout le monde le sent. Tout le monde le sait. L’année 2011 fut une année de grands bouleversements. Ouverte sur les révolutions arabes et la chute de pouvoirs l’on croyait inamovibles, elle s’est poursuivie avec le tsunami au Japon, la mort d’Oussama Ben Laden, l’affaire DSK… Chaque matin, nous nous levions et assistions, éberlués, à des scénarios improbables. La réalité dépassait la fiction. Puis la crise des États a pris le dessus. L’idée d’une faillite des États, qui paraissait inimaginable hier, semble possible aujourd’hui. Et sera sans doute vraie demain. Il règne sur la planète comme un parfum de fin du monde. Certains prédisent même une apocalypse. D’autres espèrent que de ce basculement sortira un monde neuf et meilleur. À l’autre bout de la Terre se joue une autre histoire. L’Asie s’éveille, construit, bâtit, innove, copie. Comme l’Occident l’avait fait auparavant en piochant toutes ses grandes inventions… Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 026257 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)