Résumé :Le langage est-il à l’image de nos pensées ? Quel rapport a-t-il avec la réalité du monde ? Quels sont ses usages légitimes ?
De telles questions surgissent de la simple tentative de décrire une langue : de quelle réalité le verbe « être » ou le mot « cheval » sont-ils les images ? Au Moyen-Âge, cette question donne lieu à une belle querelle, celle des universaux. Elle ne sera suspendue que par la conviction montante de l’origine humaine du langage, et non divine. Le 19e siècle européen place l’étude des langues au centre de ses soucis, au motif qu’elles sont les âmes des peuples qui les parlent. Lorsqu’à quelques dizaines d’années d’intervalle, Charles S. Peirce et Ferdinand de Saussure déplient leurs théories du signe et du sens, l’affaire semble réglée : le langage est une convention humaine, dont les langues sont les réalisations systématiques. Pour autant, les questions soulevées plus de deux mille ans plus tôt ressurgiront, sous d’autres apparences. Le 20e siècle, en effet, voit se déployer un débat entre les partisans d’une vue « mentaliste » du langage et ceux pour qui il est avant tout un des moyens de communiquer et d’agir sur le monde. Et c’est désormais avec l’aide des sciences naturelles et des sciences cognitives que linguistes et philosophes peuvent compter pour éclairer cette question. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 030027 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Coopérer, ce n’est pas seulement se soumettre aux ordres, échanger des services ou partager des tâches : c’est le faire librement et avoir un but commun. « Coopérer, souligne Benoît Dubreuil, suppose que l’on aurait aussi de bonnes raisons de ne pas le faire. » C’est sans doute pourquoi il n’est pas si facile d’y arriver. La poursuite des intérêts légitimes de chacun est aussi la plus ordinaire des libertés. Dans le couple comme entre internautes, à l’école comme au travail, entre personnes comme entre pays, instaurer la coopération est un problème. Y parvient-on mieux avec l’aide d’un idéal commun, d’un bénéfice collectif ou d’un surcroît de règles ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 029502 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques) : En prêt
Résumé :Éloges, critiques, opinions et épithètes, récits et anecdotes : tout ce que l’on dit de vous lorsque vous êtes absent contient l’embryon d’une réputation. Si elle se fixe et se partage dans un réseau de collègues, de voisins ou de relations, ce sera cette image qu’un inconnu, même sans vous rencontrer, aura de vous. Aujourd’hui, cet objet difficile à contrôler n’est plus seulement le nom des commérages à la veillée et des propos de salons. Que ce soit par médias interposés, ou plus encore, par l’accès direct et potentiellement illimité aux réseaux numériques, les réputations qui se font ne ressemblent plus aux précédentes. Au moindre clic sur Internet, chaque personne, chaque produit, chaque acteur du marché peut être évalué, sollicité, « liké » ou « disliké », et sa réputation devenir « virale ». La médaille a comme toujours deux faces : celle de la célébrité à portée de main et celle du « bad buzz » catastrophique. Mieux vaut en connaître les règles. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 029098 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Le 19e siècle est celui de l’histoire et de l’évolution. Au tournant du 20e siècle, les disciplines s’affirment : sociologie, linguistique, psychologie, économie, anthropologie connaissent leur âge « classique ». Le 20e siècle est celui des écoles, des courants et des grands récits : positivisme, béhaviorisme, libéralisme, marxisme, structuralisme, néoévolutionnisme, cognitivisme… Ils rivalisent souvent et se succèdent sur le devant de la scène, avant de laisser la place à un grand doute : et si le progrès du savoir sur l’homme n’était au fond qu’illusion ? À cette autocritique les sciences humaines se sont montrées résilientes, et ont résisté par la spécialisation. Mais tous les chercheurs ne s’y sont pas résignés et l’ambition d’une nouvelle synthèse est toujours présente.
Sciences Humaines a réuni pour vous dans ces pages 50 auteurs et 50 grandes œuvres qui ont jalonné cette aventure, dont il est clair que la fin n’est pas près d’être atteinte. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028982 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :L’art, ou plutôt la science, de négocier est aujourd’hui une discipline à part entière dont les savoirs puisent dans la théorie des jeux, la rhétorique, l’analyse transactionnelle, la proxémique, la psychologie cognitive, l’économie comportementale et la psychologie des émotions. Leur objectif commun peut se ramener à une question : comment passer de la compétition à la coopération ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028301 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques) : En prêt
Résumé :Périodiquement, un signal d’alarme retentit. Les réseaux sociaux, Twitter et Internet diffuseraient plus que jamais des croyances absurdes. Loin de s’incliner devant la raison, les croyances religieuses et les superstitions reviendraient en force et en désordre, suscitant divisions et réactions obsidionales. Serions-nous plus crédules que jamais ? C’est possible, mais dans ce cas, le péril nous guette tous. Car des croyances, nous en avons tous… À défaut d’être justifiées, sont-elles explicables ? Sont-elles indispensables ou bien au contraire nuisibles ? Ainsi posée, la question est entre les mains des psychologues et des anthropologues. Contrairement à une opinion répandue, les croyances expliquent moins le monde qu’elles servent de norme collective. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 028015 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Philosophes et moralistes ont le mensonge dans le collimateur depuis bien longtemps. De Platon à Sissela Bok, en passant par saint Augustin et Emmanuel Kant, une tradition idéaliste voudrait qu’en toute circonstance, le mensonge, qu’il soit égoïste ou altruiste, soit une mauvaise action. Il y a pourtant différentes manières de mentir : par omission ou par assertion. On a tendance à condamner sans appel la seconde, mais la première peut être tout aussi grave, car un seul détail dissimulé peut avoir des conséquences tragiques. Les deux sont donc néfastes. Cependant, on voit bien que les motifs peuvent varier : celui de nuire, celui de tirer un profit, celui de se protéger, mais aussi celui de servir une cause ou de ménager une personne. Thomas d’Aquin ajoutait qu’il existe aussi un «mensonge joyeux», c’est-à-dire seulement destiné à faire rire. Il y a aurait donc des mensonges bienfaisants. Oui, mais le moyen est mauvais : il est toujours fondé sur l’intention de tromper. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 027768 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :La philosophie occidentale, au XXe siècle, eut à affronter au moins deux grands spectacles : le triomphe des techniques et le désastre des deux guerres mondiales. Elle entre en concurrence, pour gouverner les esprits, avec la montée des sciences sociales, de la psychologie et des sciences de la nature. Aussi, elle se devait d’y répondre avec les moyens méditatifs qui sont les siens, amputés de deux recours : Dieu, qu’elle abandonne au croyant, et la métaphysique, qu’elle cède aux sciences de l’univers.
Ce siècle est celui de l’homme plongé dans un monde muet et qui s’interroge sur lui-même : qu’est-ce que connaître vraiment ? Ces philosophes du XXe siècle, qui sont-ils ? Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 026916 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Transmettre reste le modèle d’un mécanisme bien huilé dont les spécialistes d’aujourd’hui pensent qu’il n’a probablement jamais existé. Le cerveau de l’élève n’est pas une cire molle, le fils de famille n’est pas toujours un entrepreneur, les passés enfouis resurgissent, les secrets de famille brouillent les liens, les héritages peuvent se refuser, la mémoire des peuples est capricieuse et la religion des pères n’est pas celle des fils. On en vient presque à s’étonner que certaines traditions à succès parviennent à traverser les siècles. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 026640 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)
Résumé :Pourquoi dit-on que la nature «prend sa revanche» ? Serait-elle une personne ? Non, mais de tout temps, l’homme a trouvé dans la nature une source d’autorité et de normes pour guider sa conduite. Infos et localisation exemplaire(s)Code barre = 026491 : Centre de Ressources Documentaires (périodiques)